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ALLAIN
AUTRET
Les monuments et constructions diverses à travers les âges de l’île
L’extrait ci-dessous est tiré des BULLETINS DE LA
SOCIÉTÉ D’ANTHROPOLOGIE DE PARIS
(Masson Éditeur – Paris) – Bulletins publiés entre 1860 et 1899
SUR LES ANCIENNES SÉPULTURES DE L’ÎLE D’AVAL, PRÈS DE LANNION (CÔTES DU NORD)
Par M. René ROBERT
Dans une lettre adressée par M. René Robert, lieutenant de vaisseau, cet explorateur annonce à M. Polak qu’il était de passsage à Lannion (Côtes-du-Nord), il y a quelques semaines, ou plutôt près de Lannion, dans un village situé près du bord de mer et séparé par un simple chenal d’une île qu’on appelle l’île d’Aval.
Là, il a appris qu’on venait de fouiller, et qu’on disait avoir trouvé la tombe du roi Arthur. Dans ces sépultures, on trouva divers objets, des dents de cheval, quelques fragments de poteries que n’a pas pu voir M. Robert, et une trentaine de squelettes plus ou moins complets. Ces squelettes n’ont pu être retrouvés qu’en morceaux parce que les individus qui étaient chargés de la fouille avaient rejeté les squelettes, ne s’occupant qu’à chercher un trésor.
Dans le voisinage existe un petit tumulus qui n’a pas encore été ouvert, et qui est fait en pierres de peu de hauteur ; l’un à 80 centimètres, et l’autre 2m50. Il y a là des restes d’anciens monuments celtiques, et enfin, sur la surface du sol tout près de là, le curé du village en question a trouvé une hache polie en serpentine, et une autre arme dont M. Robert a fait un dessin exact. Il y a donc quelque possibilité que ces objets-là proviennent d’une époque très ancienne, de l’époque néolithique.
Le crâne qu’il a envoyé répond jusqu’à un certain point à cette indication : crâne de femme, dolichocéphale, dont la portion frontale est très étroite. Ce crâne a été déformé par le poids des terres, de sorte que le temporal droit se trouve abaissé. Ce crâne répond assez bien à l’idée qu’il provient d’une race néolithique. Les mâchoires inférieures sont au nombre de deux. Il y a bien trois fragments, mais ils ne forment que deux mâchoires. Les dents sont usées, transversalement, jusqu’au canal dentaire, quoique es sujets paraissent encore jeunes. Cette usure précoce s’observait fréquemment à l’époque de la pierre polie, avant qu’on eût connu la mouture. A l’époque où l’on n’avait que des instruments grossiers pour la mouture, le grain ne se réduisait pas en poudre facilement, de sorte qu’il fallait faire agir les dents, et par ce moyen elles s’usaient beaucoup plus vite.
M. Robert regrette de n’avoir pu envoyer qu’un seul crâne. Tous les autres crânes et ossements ont été réclamés par l’autorité ecclésiastique.
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-T46-157
Extraits tirés des ouvrages numérisés de la Bibliothèque Nationale de France
…La correspondance manuscrite comprend une lettre par laquelle Monsieur le Docteur LEDENTEC (de Lannion) annonce l’envoi d’un crâne trouvé dans les fouilles de l’île d’aval. Page 140
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exemple de crâne dolichocéphale
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Ci-dessous, un extrait du livre “L’île Grande” d’Ernest LE BARZIC
Le 5 février 1878, au cours d’un défrichement opéré par le « colon » de l’île d’aval, celui-ci mit à jour trente squelettes d’hommes et, semble-t-il, autant de squelettes de chevaux.
Par la suite, certaines personnes (dont l’abbé France, historien de Kerduel) affirmèrent que les squelettes des hommes étaient couchés en cercle autour du menhir, près d’une croix de type très primitif et d’un dessus d’autel, lui aussi fort ancien, croix et dessus d’autel se trouvant dans le sol.
D’autres, dont le docteur Le Dantec, père du philosophe et biologiste, qui se rendit sur place avec son fils, les virent inhumés sur deux rangs. Elles constatèrent la présence du menhir (que chacun connaissait sous le nom de « Tombe du roi Arthur »), celle également de la croix et du dessus d’autel dégagés de la terre.
Le docteur Le Dantec eut l’impression que les corps humains avaient été étendus en deux fosses communes parallèles. Il n’y avait pas de débris d’armes parmi eux. Deux détails frappèrent ce témoin de marque :
• les crânes des hommes étaient dolichocéphales comme le sont généralement ceux des Nordiques d’une part,
• d’autre part, un suintement s’échappait encore du sabot des chevaux.
Au moment de cette découverte, l’on ne disposait pas des moyens actuels pour déterminer avec précision l’époque de l’inhumation collective des cadavres. L’on n’avait point les mêmes classements archéologiques qu’aujourd’hui. L’on doit donc se borner à des approximations.
Le drame qui coûta la vie à ces trente hommes et à leurs montures pouvait se situer entre les VIe ou VIIe siècles et les XIIe ou XIVe siècles. C’est bien vague.
L’imagination poétique aidant, l’on n’hésita pas à dire qu’il s’agissait du roi Arthur et de ses preux compagnons. L’on était frappé, et on le demeure, par ce fait que la mémoire populaire ne transmet pas le souvenir d’un combat sur terre, souvenir qui aurait subsisté, même rétréci, déformé, si ce combat avait eu lieu, par exemple, pendant la guerre de Succession de Bretagne *.
*Ou bien au Xe siècle, pendant la victorieuse campagne d’Alain Barbetorte contre les Normands. L’antique croix d’Aval rappelle celles de Toull-ar-C’houiled, en Plourivo et d’autres croix commémoratives de la lutte contre les Vikings, celles de Questembert et du Léon. Le nom de « Kroaz an Norman » à Plouzané, semble pourtant être la seule mention qui soit restée des combats du Xe siècle dans cette dernière région. Note d’Ernest Le Barzic
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Alors que nous cherchions, il y a une vingtaine d’années, à percer ce mystère nous avons recueilli d’un ancien cap-hornier, le capitaine Pincemin, une tradition bien menue, certes, mais qui apparaît apporter la lumière : ces morts de l’île d’Aval seraient les victimes d’un naufrage « du temps du Prince Noir », probablement des chevaliers anglais dont le bateau se serait fracassé sur des rochers proches. Donc un drame du milieu du XVe siècle. Une découverte d’objets –monnaies, débris d’armes- pourrait permettre, un jour, d’être plus affirmatif à ce sujet !
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Note sur ce lieu qui pourrait avoir été celui d’un combat :
A ce propos, Jean Jacques, un ami de Penvern, m’a posé la question suivante
• Sais-tu ce que signifie Landrellec ?
• Non…
• « rellec » ou « relecq » (comme dans Relecq-Ker-Huon) signifie « Relique ». Le nom de lieu « Landrellec » est composé de Lann (terre) et « rellec ».
Nous en sommes restés là… lieu de reliques ?
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C’est l’île d’Aval !
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L’avancée rocheuse, battue par les flots et particulièrement admirée lors de tempêtes a été considérablement modifiée par l’exploitation du granit.
Son extrémité est désignée aujourd’hui sous le nom “Le Corbeau” ou encore “Le rocher du Corbeau“. Depuis toujours, il sert d’amer (repère) aux navigateurs.
Mais les plus anciens savent qu’il s’appelle, en réalité
kastell Enez Vran
(Le rocher de l’île du Corbeau)
“Kastell” signifie “falaise rocheuse, amas rocheux” (ce terme a souvent été traduit à tort par “château” !).
Nombreux sont les “Kastell” sur notre côte. Voici une explication qui pourrait nous éclairer sur ce qui, il y a bien longtemps, était nommé ainsi…
L’amas rocheux du corbeau serait, dit-on, une réincarnation du roi Arthur E ou de son épouse Guenièvre E.
On dit également que Morgane ne permettait à Arthur de sortir de l’île d’Aval “ pour visiter ses états que sous la figure d’un corbeau et le peuple croit encore, dans plusieurs localités des deux Bretagnes, qu’un jour il reprendra entièrement sa forme première et reviendra gouverner”. (Antiquités de la Bretagne, par Monsieur le Chevalier de Fréminville – Côtes-du-Nord, 1837)
Pour en savoir plus sur l’exploitation granitique du “Kastell Enez Vran”, rendez-vous sur la page de l’excellent site
“Patrimoine.bzh” E
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LE ROI ARTHUR et la REINE GUENIEVRE (Gwenn Arc’hant)
Le Roi Arthur (Arthur PENDRAGON) est fils d’Uther PENDRAGON (roi des Bretons) et d’ Ygerne (femme du Duc de Cornouailles !).
(Grâce à la magie du Mage Merlin, Uther a séduit Ygerne en prenant les traits de son mari !)
Certains pensent qu’il aurait vécu au VIe siècle et serait originaire du Pays de Galles, ou de l’ouest de l’Angleterre, mais l’emplacement exact de sa cour, connue sous le nom de Camelot, reste un mystère.
Une fois né, Merlin prend l’enfant et le confie à un homme sage, preux chevalier, afin qu’il puisse grandir au sein d’une famille et recevoir une éducation digne et rigoureuse.
La Table Ronde créée par Merlin pour Uther Pendragon est donnée en dot à Arthur lorsqu’il épouse la reine Guenièvre (Gwen Arhant). Il institue la Confrérie des Chevaliers de la Table Ronde.
Mais la Reine s’éprend de Lancelot et quitte Arthur.
Celui-ci est séduit, à son insu, par sa demi-sœur Morgane ; un garçon, Mordred, naît de ces amours incestueuses.
Un jour Mordred tente de prendre possession de Camelot. La bataille est longue et pénible. Dans cette bataille, Mordred trouve la mort et Arthur est sévèrement blessé.
Il se retire à Avalon (île d’Aval), monde souterrain enchanté créé par Merlin. Le roi Arthur est « en dormition » à l’abri d’un mégalithe et reviendra un jour.
À l’Ile-Grande, le rocher du Corbeau (Kastell Enez Vran) serait une réincarnation du roi Arthur ou de son épouse Guenièvre. Le corbeau, comme l’ours, le chien et le cheval étant des animaux sacrés pour les Celtes.
LA REINE GUENIEVRE (Gwenn Arch’hant)
Le Roi Léodagan de Carmélide avait de très bonnes relations avec le roi Arthur et permit ainsi sa rencontre avec sa fille Guenièvre.
Après leur mariage, elle vit une relation adultère avec Lancelot.
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NOM | Naiss. | Lieu | ménage | activité |
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TENZOUR Yves | 1870 | Pleumeur-B. | Chef | Carrier |
THOMAS Jeanne Mie | 1873 | Pleumeur-B. | Épouse | Ménagère |
TENZOUR Arsène | 1894 | Pleumeur-B. | Enfant | |
TENZOUR Étienne | 1899 | Pleumeur-B. | Enfant | |
TENZOUR Ambroisine | 1900 | Pleumeur-B. | Enfant | |
TENZOUR Anne | 1902 | Pleumeur-B. | Enfant | |
TENZOUR Jeane | 1906 | Pleumeur-B. | Enfant |
L’Ankou est l’ouvrier de la mort en Basse-Bretagne*.
Ce personnage fait partie de la tradition orale et des contes.
A l’origine, il semblerait qu’il n’ait eu, pour tout outil, qu’un maillet mais il est affublé, depuis, d’une faux et parfois d’une pique ou d’une bêche…
Il est encore évoqué dans le Trégor… Ci-après, le film de l’ émouvant témoignage d’une trégorroise l’atteste (publié sur le site de l’INA)
Pour visionner cette vidéo, veuillez cliquer sur la flèche blanche en son milieu.
Son nom pourrait être le pluriel du mot breton “Ankenn” (Le chagrin, l’angoisse) d’après Dom Le Pelletier (1752)
Il se promène en charrette (Karriguel an Ankou).
**Breizh Izel Bro en vert clair sur la carte
… la conscience populaire est naturellement orientée vers les choses de l’au-delà. Les vivants sont mêlés aux morts, au peuple immense des âmes en peine, qu’on appelle l’anaon. Et la mort elle-même, personnifiée dans l’Ankou, circule sans cesse parmi les vivants, grave et familière. On rencontre l’Ankou à chaque détour de la route, où il observe et guette les passants ; on le retrouve à chaque coin de la maison.
Sa voix est triste et douce à la fois “qui caresse notre âme et cependant l’effraie”.
Monsieur Le Braz a trouvé les mots qu’il fallait pour exprimer la mélancolie et le mystère des conceptions bretonnes de l’au-delà…
Site Gallica : Revue celtique, année 1912
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(La présentation de l’Église Saint Marc, de l’île-Grande est associée à un article sur l’Ankou dont la statue y figure en bonne place ! Pour consulter cet article, il suffit de cliquer sur le mot en vert qui se retrouve également plus bas dans le texte ci-dessous)
L’église sous la neige en 1991 !
Après la destruction, par la foudre, de la jolie chapelle Saint-Sauveur, l ‘abbé Gouronnec, recteur de Pleumeur-Bodou, prend la décision de faire construire un nouveau lieu de culte à l’île-grande (sous le patronage de Saint Sauveur). Ce projet peut voir le jour grâce à de généreux bienfaiteurs comme l’atteste le cahier de paroisse.
La bénédiction de la construction a lieu (le 26 juin 1910) un an après la pose de la première pierre. Ce n’est que 14 ans après, en 1924, que l’édifice devient “église paroissiale” et est placée sous la protection de Saint Marc.
Voici ce qu’en disent René Couffon et Alfred Le Bars dans le livre “Diocèse de Quimper et de Léon, nouveau répertoire des églises et des chapelles” paru en 1959.
“Elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées, terminée par un chœur semi-circulaire. Clocher-mur sur le côté.
L’église actuelle a remplacé une chapelle jadis dans l’Ile Avalon et reconstruite à l’Ile Grande.
La bénédiction de la première pierre eut lieu le 6 juin 1909 et celle de l’église le 26 juin 1910. Les plans ont été dressés par M. Genest, avec la collaboration de MM. Lageat et Watelet (Directeurs de carrières).
Cliquez sur la flèche blanche ci- dessous et vous entendrez l’Angélus aux cloches de l’église…
Trois statues anciennes se trouvaient dans la Chapelle Saint Sauveur : Saint Sauveur, Saint Marc, et Pieta ;
Patron de l’île-Grande | Pieta du XVIème |
Le Christ en Croix (au-dessus de l’autel) vient de la Chapelle Notre Dame de Beauport. Yann Nicolas l’a restauré ; c’est à lui également que l’on doit la statue de Sainte Anne.
Les socles des statues :
Le bourreau et l’ange de gloire sont sont des reproductions de socles de statues du porche de la Chapelle Notre Dame de La Clarté (Perros-Guirec),
Les socles de la Pieta et de Sainte Anne sont des reproductions de socles du XVIème.
Toile dominant les fonds baptismaux et représentant la Madone, par Osterlind ; elle est dédiée à Notre Dame des Flots. La Vierge représente le visage de l’épouse du peintre. Les trois autres personnages sont inspirés des visages de trois de ses voisins de Penvern.
Quelques autres statues ornent ses murs de granit :
Vierge à la mouette blessée (F. PAYRAYD, Saint Pol de Léon) |
(Des ex-votos et un tableau des portraits des enfants de l’île-Grande morts pour la patrie renvoient aux dangers de ce bas-monde
Le bateau porte le nom de Saint Marc Break Goëlette de 1850 |
Certainement en remerciement d’un naufrage évité ? de vies sauvées ? |
ALLAIN François BLONSARD Noël BRIAND François CADIOU François GEFFROY Yves HAMON Alexandre HAMON Nicolas KERANFLECH Yves LE BIVIC Yves |
LE FLEM Pierre LE LOËT Louis NEDELEC Louis PERRON Joseph PERRON Yves QUILIN Joseph RIOU Eugène TURMEL Guillaume VELO Hyacinthe |
Dans l’église cohabitent les statues des Saints et la représentation d’une ancienne croyance : La statue de l’Ankou !
Celle-ci est l’allégorie de l’ouvrier de la mort (celui qui vient pour servir la mort “oberour ar maro”). Cet Ankou a été sculpté par Yann NICOLAS (c’est l’Ankou de l’église de Ploumilliau qui lui a servi de modèle).
Chaque détail de cette église évoque la Bretagne et le bord de mer.
Le granit, sa pierre de construction, lui donne un côté austère qui révèle le pénible travail des carriers.
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De très belles plaques de céramique indiquent, depuis de nombreuses années, les noms des rues de l’île. Deux d’entre elles hélas sont des plaques classiques, sans charme, et c’est bien regrettable !
Nous devons les jolies plaques à la Poterie de Trébeurden (Poterie de Leiz Leino) et à un atelier de Lannion (du Prion-Dupuis).
Plaques de rues | En quelques mots |
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Allée Fleurie
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Cette pancarte n’est plus dans l’allée
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Chemin d’An Ervillio
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Aval (Chemin de l’île d’) |
Chemin de l’île d’Aval
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Résidence de l’île Canton
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Rue de l’île Canton
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Rue Joseph Conrad
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Impasse Cornic
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Rue Cornic
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Rue du Dolmen
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Rue du Dourlin
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Rue des dunes
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Rue des îles
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Rue de C’hastel Erek
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Chemin de Kastell Vran
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Rue de Ker Jagu
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Chemin de la Lande
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Chemin de Merz Ar Poul
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Rue de Mili Blanc
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Rue de Molène
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Rue du Pont
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Chemin de Pors Enez Vran
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Hameau du Pors Gelen
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Impasse de Pors Gelen
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Rue de Pors Gelen
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Chemin de Pors Gwen
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Impasse de Pors Gwen
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Rue du Port
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Rue de Puz Ar Moal
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Rue des Quatre Vents
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Rue du Roi Arthur
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Impasse du Roi Arthur
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Impasse de Run Losquet
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Rue de Run Losquet
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Rue de Ty Gward
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Impasse de Ti Gward
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Route de Toul Ar Stang
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Chemin de Toul Gwenn
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Rue des Triagoz
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